Analyse territoriale et paysagère
Le secteur du bâtiment en France représente en 2020 près de 43 % des consommations énergétiques annuelles françaises et génère 23 % des émissions de gaz à effet de serre. Ce constat reste au cœur de la Stratégie Nationale Bas Carbone menée en France depuis 2015 et conduite au travers du Plan Climat depuis 2019 vers l’horizon 2050.
Il est dorénavant essentiel de prendre les mesures nécessaires afin d’endiguer à minima les évolutions des années passées, voire d’améliorer notre impact sur notre environnement et nos territoires de vie ou de loisirs.
La ressource en eau attire également de plus en plus l’attention. L’évolution entre autres des précipitations aboutit à l’apparition de plus en plus régulière d’épisodes de sècheresse et d’évènement pluviaux majeurs, avec tout leur flot de contraintes techniques et sociales tant que de dégradations écologiques.
L’important des années 80 est devenu l’essentiel de l’actualité avec des évènements climatiques majeurs qu’il n’est plus possible de lier simplement à des épisodes saisonniers ponctuels.
Le paysage est un bien collectif et sans doute
peut-on dire patrimonial.
Mais pour autant sa modification peut être intégrée à
un projet d’ensemble.
Les compétences originelles de Frédéric VIDAL
l’ont poussé à conserver cette approche sur les projets menés,
qui plus est dans une démarche de Bâtiment Durable.
La simulation paysagère est une méthode destinée à
comprendre les interactions entre le projet et
les composantes territoriales,
dans la notion de paysage économique,
de paysage social et de paysage urbain et territorial.
La mise en place d’une analyse paysagère suppose une méthodologie assez stricte :
Diagnostic de paysage
dans lequel s’inscrit le projet, à diverses échelles géographiques
Analyse géomorphologique
des ensembles paysagers du site en projet
Analyse sur histoire
des lieux et des usages et évènements
Conditions de perception du site actuel
et définition des axes d’exposition et impact visuel
Impact carbone et COV
Notre engagement dans la performance globale du bâtiment nous oriente vers l’ACV - Analyse sur Cycle de Vie des matériaux, des ouvrages et des équipements techniques mis en œuvre. Cette analyse fournit un moyen d’évaluation de l’impact environnemental d’un produit, d’un service ou d’un procédé en termes d’émissions de gaz à effet de serre et de bilan carbone.
Elle était un outil expérimental dans les années 1990 jusqu’à devenir aujourd’hui un incontournable des projets durables, et couverte depuis quelques années par une normalisation internationale ISO au profit du management environnemental.
Elle tient compte de l’analyse complète des flux entrants et sortants depuis la fabrication d’un matériau ou équipement jusqu’à la démolition ou la déconstruction de l’ouvrage créé.
La méthodologie de l’analyse du cycle de vie s’articule autour de quatre étapes :
Définition des objectifs et du champ de l’étude
Inventaire de cycle de vie (ICV)
Évaluation des impacts
Interprétation des résultats obtenus en fonction des objectifs retenus
Nous retenons ici la méthodologie du Bilan Carbone sur laquelle pour laquelle nous sommes qualifiés depuis 2011, avec intervention sur les 3 niveaux de périmètre des données prises en compte :
Scope 1
Les émissions directes liées à la fabrication d’un produit (matériaux et équipements) et la construction d’un bâtiment, sur un périmètre restreint à la parcelle des travaux ou à l’unité de fabrication d’un élément entrant dans la construction de l’ouvrage
Scope 2
Ensemble des émissions indirectes liées à la génération de l’énergie utilisée pour cette production ou cette construction (électricité, chaleur, froid, vapeur)
Scope 3
Périmètre le plus large de calcul des émissions de GES, intégrant l’ensemble de la chaine amont / aval à la construction du bâtiment ou de l’ouvrage (fournisseurs, transports, supply chain, recyclage…)
Les résultats obtenus ne sont pas une finalité encore que ce sont les nouvelles exigences réglementaires avec la RE2020; mais un support d’amélioration et un outil de progrès permanent vers la neutralité carbone.
Labélisation environnementale
Nous accompagnons également les projets menés dans les méandres des procédures de reconnaissance, de certification ou de labélisation selon le cas.
L’intérêt est ici de qualifier les niveaux de performance du projet par une validation officielle, et surtout d’encourager des projets vertueux et responsables au-delà des aspects réglementaires obligatoires.
Différents supports sont aujourd’hui disponibles, selon votre ambition d’une part, et la portée géographique ou stratégique du projet mené.
Bâtiment Durable Occitanie - Envirobat
Cette reconnaissance a été initiée en région PACA depuis près de 20 ans sous l’appellation BDM – Méditerranée, plus récemment portée en Occitanie par l’association Envirobat Occitanie, et en cours de déploiement sur d’autres régions. Elle intègre 4 niveaux de reconnaissance Cap, Bronze, Argent et Or selon la performance obtenue, au travers de 7 thématiques transversales :
- Territoire et Site :
- Bioclimatisme, Intégration paysagère, Adaptation des espaces
- Matériaux :
- Écoperformance, Impact Carbone et COV, Filières locales
- Énergie :
- Équilibre entre performance énergétique, Rendement et Consommations
- Eau :
- Impact sur la ressource en eau et Suivi de consommation
- Confort et Santé :
- Adaptation du projet au confort d’été et aux impacts sur la santé
- Confort et Santé :
- Adaptation climatique, acoustique et visuelle, Qualité de l'air intérieur, Impacts sur la santé
- Social et Économie :
- Maîtrise d’usage et Analyse en coût global durable
- Gestion de projet :
- Maîtrise du projet de la conception à l’exploitation
Le niveau de performance est évalué aux 3 étapes de Conception, de Réalisation puis d’Exploitation, sur la base d’une grille détaillée et validée devant une commission de professionnels.
DME est qualifié Accompagnateur BDO depuis 2014 avec des projets menés vers le haut niveau de reconnaissance, tant en construction neuve qu’en rénovation.
Rénovation Responsable - Promotelec
Ce label a été mis en place pour permettre la certification qualité de projets de rénovation avec l’atteinte de niveau de performance reconnus.
Ce label se limite au secteur du résidentiel au travers de 4 mentions (1 étoile à 4 étoiles) et 3 niveaux de performance (HPE Rénovation, Effinergie Rénovation et BBC-Effinergie Rénovation).
Les exigences et les items de la grille d’évaluation sont recentrés autour de
5 items + Sûr + Sain + Connecté + Durable + Adapté.
3 mentions complémentaires Bronze Argent et Or sont venues ouvrir les ambitions avec
la prise en compte de la performance Carbone.
DME est reconnu ERE – Expert en Rénovation Energétique depuis 2013, certification attribuée par Promotelec et mention intégrée depuis à notre qualification RGE-Etudes et RGE-Audits.
NF Habitat HQE - Cerqual Qualitel
La norme NF Habitat / NF Habitat HQE est venue petit à petit remplacer d’autres certifications (NF Logement, Habitat et Environnement, Patrimoine Habitat). Elle est délivrée par des organismes officiels mandatés par l’AFNOR tels que Cerqual.
Les exigences dépassent le périmètre du projet, avec des thématiques larges :
- Management responsable au travers d’une organisation interne et d’une gestion des opérations efficace
- Qualité de vie des occupants, au travers de la sécurité / sûreté, de la qualité de l’air, du confort hygrothermique et acoustique, de la qualité de l’eau, des transports et services, du confort visuel
- Respect de l’environnement durant toute la vie du bâtiment, en maîtrisant son impact sur les ressources naturelles, la biodiversité et les écosystèmes dans leur ensemble
- Performance économique et maîtrise des coûts d’usage et d’entretien / maintenance avec analyse en coût global
BREEAM
Originaire du Royaume-Uni, cette certification est devenue au
fil des années la norme en matière de performance environnementale des
bâtiments à l’échelle internationale.
Breeam - Building Research Establishment
Environmental Assessment Method –
regroupe des thématiques transversales des
certifications environnementales avec
des exigences environnementales et
sociales sur toute la durée de vie de l’ouvrage :
- La gestion de l’énergie
- Le niveau de pollution des bâtiments
- La gestion de l’eau
- La valorisation des déchets
- L’utilisation de process innovants
- Le management des personnes
- L’accès à des transports durables
- La santé et bien-être des occupants
Elle est devenue un standard dans le domaine de la performance environnementale du bâtiment, avec une relative simplicité de mise en œuvre.
Minergie
Le label Minergie a été créé en Suisse en 1998 et
a progressivement été intégré à
des projets français depuis 2007 sous le même référentiel.
Il peut être attribué à une construction neuve ou rénovée,
avec comme idée principale le confort des usagers,
le recours aux énergies renouvelables et
bien sûr la performance énergétique.
Le label Minergie se décline en différentes certifications en fonction du niveau de performance du bâtiment, et se retrouve au niveau de 3 labels : Minergie, Minergie-P et Minergie‑A.
En plus du label en lui-même, il est possible de se voir attribuer des compléments comme :
- le complément Eco qui valorise les bâtiments particulièrement respectueux de l’écologie et de la santé
- le complément SQM Construction qui relève de l’assurance qualité Minergie pour les professionnels de la construction
- le complément SQM Exploitation qui acte le contrôle des réglages domotiques de l’installation
- le complément Performance pour les plus bâtiments de grande taille.